Graffitis

Lorsque l'on se balade à Paris il est fréquent de croiser des murs recouverts de graffitis, mais lorsque l'on se balade au Père Lachaise, mini-ville dans la métropole, on est propulsé dans un autre monde, pas de graffitis, pas de souillures (les morts sont tellement plus propres), des allées nickel bordées d'arbre tout juste entaillé par des amoureux, une vraie petite citée dortoir, dans les deux sens du terme, le charme en plus.
Là bas seul le temps à le droit de tagger les lieux.
Les racines se propagent et décalent les rangées de pavés blancs si parfaitement alignées, les vitraux se décolorent, s'écaillent, les arrêtes des pierres se polissent, les planches des bancs s'usent et s'effritent.

Voilà ce qui fait son charme =)

Mais parfois, d'autres que le temps se permettent de laisser une trace, celle ci, éphémère au possible provient de la tombe voisine dont le vitraux capte le soleil.

Lorsque l'on découvre cela au détour de son chemin on a vraiment l'impression d'être chanceux, d'être le seul et l'unique à profité de cela, de quelque chose d'insignifiant et d'à la fois magique car il est rien qu'à nous.

Des petites choses comme sa j'en ai découvert des dizaines en ce lieu alors je partage celle ci =)

Un autre graffiti, l'inverse de l'autre, un graffiti perpétuel, sans cesse renouveler.
Je n'ai jamais vu aucune personne y déposer ses lèvres et pourtant cette fresque existe toujours, certaines marquent semblent tellement récentes qu'on perçoit encore la délicate chaleur du baiser.

Cette tombe est connue de tous, chacun porte son avis sur le phénomène mais ce qui est sur, c'est qu'au vu de son oeuvre, l'auteur n'aurait sûrement pas refuser de tels actes ^^